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ville de vanves - Page 434

  • WEEK-END DE COMMEMORATIONS A VANVES ET A ISSY LES MOULINEAUX : LE GENOCIDE ARMENIEN 106 ANS APRES

    En cette période où les rassemblements sont interdits, les commémorations du génocide arménien, comme d’autres, se dérouleront en comité restreint, sans rassemblement. Comme chaque année, des représentants de la communauté arménienne d’Issy et de Clamart, avec quelques vanvéens, se retrouveront  à Issy les Moulineaux avec leurs élus, devant le Monument aux morts Franco-arménien de la rue de la Défense au cœur du quartier arménien de cette ville (sur la photo). Généralement,  elles commençaient par une messe de requiem  à 10h45 en l’église apostolique arménienne. Puis à 12H un cortège partait pour se rendre au monument franco-arménien où une cérémonie de prières se déroulait à 12H30  au Monument aux Morts Franco-Arménien. A Vanves, le 12 Septembre 2015, un abricotier avait été planté dans le square entourant le centre administratif à l’angle Mary Besseyre/Sadi Carnot pour marqier le centenaire de ce génocide avec la croix Bleue des Arméniens de France.

    Entre 1,2 million et 1,5 million d’Arméniens ont été tués de manière systématique à la fin de l’Empire ottoman entre 1915 et 1917, lorsqu’ils n’ont pas été déportés, victimes de famines durant leur exode forcé. D'autres peuples de l'ancien empire ottoman, d'origine araméenne (Assyriens, Chaldéens, Syriaques) et grecque pontique, ont été aussi victimes des massacres.  Le 24 Avril commémore la rafle d'intellectuels arméniens assassinés à Constantinople par le gouvernement, sous ordre du ministre de l’intérieur Talaat Pacha, pour la seule raison qu’ils étaient arméniens, événement considéré comme le premier acte du génocide. Les Jeunes-Turcs profitérent des troubles pour accomplir leur dessein d'éliminer la totalité des Arméniens et des Assyro-Chaldéens de l'Asie mineure, une région qu'ils considéraient comme le foyer national exclusif du peuple turc, en procèdant avec méthode et brutalité.

    «Ce n’est que dans les années 1980 que l'opinion publique occidentale a retrouvé le souvenir de ce génocide, à l'instigation de l'Église arménienne et des jeunes militants de la troisième génération, dont certains n'ont pas hésité à recourir à des attentats contre les intérêts turcs » indiquent les historiens qui se sont penchés sur ce génocide. Ce qui n’est pas étonnant, car le gouvernement ottoman s'était employé, systématiquement, à éliminer toute preuve du génocide, surtout lorsque les gouvernements alliés constatant ces massacres, signérent une déclaration le 24 Mai 1915 dans laquelle ils accusaient la Turquie de « crimes contre l'humanité et la civilisation » et s'engagérent à tenir pour responsable les membres du gouvernement ottoman ainsi que toute personne ayant participé aux massacres.

    Mais une chape de plomb s’était abattue sur ces événements jusqu’à ce que la date du 24 Avril soit choisie par les arméniens du Liban pour célébrer le 50e anniversaire du génocide arménien en 1965, alors que le même jour, une manifestation regroupant plus de 100 000 personnes se déroulait à Erevan, capitale de l’Arménie. Ce n’est qu’en 1988 que cette date devient officiellement jour de commémoration du génocide en Arménie alors soviétique. Dans la diaspora, les commémorations le jour du 24 avril ont été popularisées grâce à des actions contre la Turquie initiées par des mouvements comme L’Asala. Elles se faisaient par des rassemblements autour des monuments dédiés aux victimes du génocide arménien, dont le premier fut érigé à Décines-Charpeu prés de Lyon en 1972, suivi par Marseille en 1973… Les arméniens de Clamart, Issy les Moulineaux et de Vanves se retrouvent devant le mémorial depuis 39 ans puisqu’il a éré inauguré le 19 décembre 1982 et érigé rue de la Défense, réalisé par le sculpteur David Erevantzi (sur la photo).  Mais il faudra attendre 2001 pour que la France reconnaisse officiellement ce génocide : la loi  du 29 janvier 2001 relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915, adoptée par le Sénat en première lecture le 7 novembre 2000 et par l'Assemblée nationale le 18 janvier 2001 contient un article unique : «La France reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915» 

  • UN VACCINODROME AUX PORTES DE VANVES DANS LE PARC DES EXPOSITIONS

    «La préfecture de police, l’Agence régionale de santé, en collaboration avec la Ville de Paris, se mobilisent pour ouvrir, à compter de début du mois de mai, un centre de vaccination de très grande capacité, avec la mobilisation de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris(BSPP). Ce centre sera implanté au sein du parc des expositions de la Porte de Versailles» ont écrit ces autorités dans un communiqué de presse commun. Début avril, Anne Hidalgo avait demandé aux autorités de l'Etat «d'anticiper l'aménagement d'un ou de plusieurs vaccinodromes à Paris», lors d'une visite au centre de vaccination installé au Stade de France. Pour l’heure, aucune information n’a été communiqué concernant sa capacité.

    Mais il a suscité quelques réactions dans les villes riveraines notamment à Vanves : «Ceci est une excellente nouvelle car il vient densifier le maillage territorial dans le Sud-ouest parisien. Je souhaite cependant que l’ouverture de ce vaccinodrome ne se fasse pas au détriment du centre de vaccination mutualisé Issy/Vanves qui ne tourne pas encore à plein régime faute de doses suffisantes. L’approvisionnement de ces centres doit passer la vitesse supérieure si nous voulons une campagne de vaccination efficace. La vaccination comme le respect des gestes barrières sont les clés de la réussite dans notre combat contre ce virus » a déclaré Bernard Gauducheau son maire sur le site Internet. Sans parler de l’ouverture d’un centre de vaccination propre à Vanves à la Palestre. De toute façon, sans vaccinodrome à proximité de Vanves jusqu’à présent, cela n’a pas empêché beaucoup de Vanvéens d’aller se faire vacciner ailleurs, à Paris, jusqu’à Bonneuil sur Marne, vu les difficultés qu’avaient les plus de 75 ans à obtenir un rendez-vous jusqu’à présent au centre Issy/Vanves. Même si une partie du parc des expositions est sur le territoire de  Vanves, il n’en reste pas moins que ce vaccinodrome est sur le territoire de la ville de Paris. C’est important car l’objectif du gouvernement est d’ouvrir un vaccindrome par département dans les grandes métropoles comme la région capitale.   

    Pour les Hauts de Seine, son vaccinodrome devrait ouvrir prochainement à Paris La Défense Arena, dans la grande salle de concert située à Nanterre «dès que la cible de vaccination sera élargie et que les dotations en vaccins le permettront» indiquait, récemment,  la préfecture des Hauts de Seine. Ce centre géant accueillerait une vingtaine de lignes de vaccination. Mais l’administration des vaccins ne se ferait non pas sur la pelouse synthétique de l’arena -les matchs continuant d’être joués à huis-clos- mais dans les salons de l’arena -il y en a huit en tout- ou bien dans sa salle événementielle. Pour faire tourner ce vaccinodrome la préfecture qui planche actuellement sur son fonctionnement compte s’appuyer sur des médecins, des infirmiers mais aussi du personnel administratif. Il est sûr que ce sont les riverains les plus proche qu’ils en profitaront comme tous ces habitants et salariés du quartier de La Défense

    Ce nouvel vaccidrome au parc des expositions s’ajouterait au Stade de France et au vélodrome de Saint Quentin en Yvelines, Et à Disneyland Paris où « un grand centre de vaccination ouvrira par ailleurs à partir de samedi, dans ce parc d’atttraction situé à 30 km à l'est de la capitale française, et fermé temporairement à cause de la pandémie» a annoncé mercredi la préfecture de Seine-et-Marne. Le vaccinodrome sera installé au sein du centre de convention du Disney's Newport Bay Club de Disneyland Paris, d'ordinaire utilisé pour des événements professionnels, a précisé la préfecture, qui pilote cette opération avec l'ARS-IDF et le conseil départemental de Seine et Marne. Le lieu retenu se situe à proximité des hôtels, en dehors du parc d'attractions en lui-même. Aucune animation thématique liée au parc n'est prévue. Après avoir cessé son activité entre le 13 mars et le 15 juillet 2020, Disneyland Paris, qui emploie 17.000 personnes, est à nouveau à l'arrêt depuis le 30 octobre à cause des restrictions sanitaires. Le centre «vaccinera au minimum 1.000 personnes par jour», mais aura la particularité de n'être ouvert que les week-ends, grâce à la mobilisation d'une soixantaine de médecins, infirmiers, pompiers et personnels d'accueil » selon les organisateurs

    Ces annonces interviennent à un moment où  Emmanuel Macron s’était félicité que la vaccination «s'accélère» en citant le chiffre de 13 millions de personnes  ayant reçu première dose. Mais la tension sur le système de santé reste forte, avec plus de 31.000 patients hospitalisés, dont presque 6.000 en soins intensifs, selon les derniers chiffres.

  • VANVES ET L’EPIDEMIE : GABRIEL ATTAL ANNONCE DES LEVEES DE RESTRICTIONS PROGRESSIVES

    Emmanuel Macron a fixé pour la mi-mai la réouverture des premières terrasses de bars et de restaurants et de lieux culturels, promettant un protocole sanitaire strict, mais sans fixer de condition sanitaire, ni de chiffre maximal de contaminations comme il l'avait fait à l'automne (5.000). Ce qui a été confirmé par Gabriel Attal, porte parole du gouvernement à la sortie du Conseil de défense et du conseil des Ministres hier.

    Il est donc toujours prévu que «les restrictions de déplacement et donc les déplacements régionaux soient levés au 3 mai». Une autre date a été avancée par l'exécutif : la mi-mai pour la réouverture des terrasses, aux alentours du pont de l'Ascension. Les professionnels du secteur insistent pour pouvoir à nouveau accueillir les clients avant ce week-end prolongé, mais se méfient d’un nouveau report. Mais le mal est fait, beaucoup d’établissements ayant définitivement fermés sans parler des 10 000 emplois qui ont des difficultés à trouver preneur, car beaucoup de cuisiniers sont passés à autre chose par exemple.  En plus des terrasses, les lieux de culture comme les musées et peut-être les cinémas pourraient rouvrir à cette date. Enfin, les Français pourraient gagner une à plusieurs heures de liberté en début de soirée, mais la modification de la mesure reste un sujet de discussion entre les membres du gouvernement, au sein duquel plusieurs sons de cloche s'opposent. Certains préfèrent se montrer prudents et ne souhaitent retarder que d'une heure l'interdiction de sortie, quand d'autres, favorables au retour de la vie sociale nocturne, plaident pour un début de couvre-feu fixé à 23h. Si l'heure est susceptible de changer, les modalités et les interdictions induites par le couvre-feu ont en revanche peu de chance d'évoluer. Les nouvelles règles du couvre-feu devraient être exposées lors du discours, très attendu, d'Emmanuel Macron prévu entre fin avril et la première semaine de mai.

    Mais le corps médical a appelé à la prudence face à un déconfinement gradué si ce n’est territorialisé, car beaucoup de signes ou de déclarations contradictoires permettent d’espérer ou de déchanter. L'épidémie de Covid-19 semble amorcer une pente descendante en France, avec une baisse des contaminations, mais bien trop fragile encore pour relâcher rapidement les mesures de restrictions. Le meilleur exemple est notre département où le taux d'incidence baisse, passant de 540 à 472 cas pour 100 000 habitants alors que les hospitalisations augmentent légèrement : Au 18 avril 2021, 1 259 personnes étaient hospitalisées pour cause de Covid, contre 1 222 le 11, une semaine avant. Quant au nombre de personnes en réanimation, il était  de 273, contre 266 une semaine précédente

    «Nous amorçons une décroissance de l'épidémie de coronavirus, qui a emporté plus de 100.000 personnes depuis un an. On était monté à 40.000, on est aujourd'hui aux alentours de 33.000 cas chaque jour en moyenne». Le taux de reproduction (R0) du virus, indicateur-clé correspondant au nombre de personnes infectées pour un seul malade «est passé sous les 0,9» constatait l'épidémiologiste Antoine Flahaut en ajoutant : «On voit clairement une baisse notable dans un grand nombre de régions : C'est le cas surtout en  Ile de France Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine».

    Mais le bout du «plateau élevé» sur lequel le pays est perché depuis des semaines n'est pas si proche: «la descente n’est pas encore suffisamment rapide» avertit Olivier Véran ministre de la santé, parlant d'une situation fragile et en appelant «les Français à continuer leurs efforts afin que les nouvelles restrictions décidées à la mi-mars continuent de porter leurs fruits. La tension sur le système de santé ne faiblit pas: la France comptait 31.214 patients hospitalisés, dont presque 6.000 en soins intensifs - chiffre très surveillé par les autorités sanitaires qui veulent éviter un engorgement des hôpitaux Le niveau est inférieur au pic de la première vague en avril 2020 (7.000), mais supérieur à celui de la deuxième.

    Les contaminations, même en décrue, sont à un niveau trop élevé pour freiner la circulation du virus, affirment des experts. «Ce serait trop prématuré d'ouvrir le pays aujourd'hui. la France est sur la bonne pente et doit tout faire pour conserver ce cap» averti le Pr Flahaut pour lequel il faudrait prolonger de trois semaines le régime actuel de semi-confinement : «En relâchant les mesures trop tôt, le risque c’est que la descente ralentisse ou même s’interrompe et que tous ces efforts aient été faits inutilement» prévient il.  «Nous pourrons envisager ensuite un certain nombre d'allégements des mesures à partir de la mi-mai» a déclaré dit Olivier Véran se disant «ouvert à l'idée d'une approche territoire par territoire dans la levée des mesures de freinage».